Derrière le concept de crise qui cache l’impuissance de la classe politique à nous aider à appréhender l’avenir, le monde est en train de changer. Les nouvelles technologies vont transformer les modes vies et les structures sociales de nos sociétés.
L’alliance entre le corps et la machine, derrière le concept d’homme augmenté, cache une évolution possible de l’espèce humaine à laquelle nous ne nous préparons pas suffisamment d’un point de vue éthique, politique et spirituel.
Utopie de la sortie de soi, le transhumanisme, tel une nouvelle religion promeut la vie éternelle. Il est l’exact négatif de l’islamisme néomédiéval aujourd’hui à l’œuvre.
Mais les théoriciens du transhumanisme, sous couvert d’amélioration de la vie, cachent un projet de marchandisation du corps : le capitalisme numérique s’attaque à notre obsolescence programmée et nous prédit la vie éternelle. Les promoteurs de ce changement sont les géants du net auxquels nous avons (presque tous) fait allégence : Apple, Google, Facebook et Amazon.
En attendant, ces nouveaux concepts s’installent dans l’imaginaire collectif grâce au cinéma et à la publicité. Les robots s’installent peu à peu dans nos vies.
Des artistes s’interrogent. Dans certains projets, tels que ceux de la compagnie SHONEN, ces questions sont posées.
Le spectacle SCHOOL OF MOON est crée les 27-28-29 janvier 2015 au Ballet National de Marseille. « School of Moon est la métaphore d’un nouveau monde en éveil, colonisé par des corps miniatures, étalon d’une post-humanité en devenir. Ce redimensionnement onirique de la scène célèbre la construction d’une micro-société entre mouvement robotique et danse contemporaine, interrogeant nos capacités d’imprégnation, de fascination pour l’artificiel et le libre arbitre. » Eric Minh Cuong Castaing
http://shonen.info/schoolofmoon/